Sommaire
Les quatre forces fondamentales
La théorie des cordes, origine vibratoire de l'univers
Le modèle standard de la cosmologie, le big bang
Vie et mort des étoiles ou l'évolution de l'âme
ADN ou l'atome humain permanent
L'infini de l'espace et le temps imaginaire
La structure vibratoire du corps humain
Site en anglais
Forme et Vibration
Toute la vie est vibration et le résultat de la vibration est la forme dense ou subtile ; elle devient de plus en plus subtile à mesure que l'on s'élève. Plus la vie progresse, plus l'intensité de vibration se modifie et, dans ce changement de vibration, réside le secret de la destruction et de la construction des formes. Les formes sont de quatre sortes dans cette ère de la quatrième ronde : 1. La forme de la personnalité, véhicule de la matière physique, astrale et mentale, et instrument de contact dans les trois mondes. Elle est reconstruite dans chaque vie et la note dominante de la vibration est le résultat de la précédente incarnation. Chez l'homme commun, la forme reste la même jusqu'à la mort. L'homme qui entre sur le sentier occulte modifie ses véhicules à mesure qu'il avance ; il les améliore durant son incarnation et, plus il progresse, plus il travaille consciemment à ce changement. D'où l'agitation continuelle et la mauvaise santé fréquente du débutant sur le sentier occulte. Il devient conscient de la loi et de la nécessité d'élever le ton de ses vibrations ; souvent il commence par des fautes. Il commence à reconstruire son corps physique par le régime et la discipline au lieu d'agir de l'intérieur vers l'extérieur. La discipline stricte du mental, la manipulation de la matière mentale et la transmutation des émotions produisent des changements sur le plan physique. Si vous ajoutez la pureté de la nourriture et du genre de vie, en sept ans, vous aurez construit trois corps neufs autour des atomes permanents. 2. La forme du milieu. C'est en réalité l'expression de l'évolution de l'âme de groupe involutive. Elle se rapporte à nos contacts non seulement extérieurs, mais aussi intérieurs. La cohérence vient de la ressemblance des vibrations. Quand un homme élève la fréquence de sa vibration et reconstruit de nouveau ses véhicules, naturellement le ton de la vibration change, ce qui produit une dissonance dans son milieu et souvent la discorde. Il est inévitable que – selon la loi – survienne une période de solitude et de tristesse pour celui qui aspire aux Mystères et à connaître et appliquer la loi. A un moindre degré, cela arrive à chacun ; cet isolement complet est la caractéristique de l'arhat, ou initié du quatrième degré. Le disciple se trouve à mi-chemin entre la vie dans les trois mondes et la vie dans le monde des adeptes. Avant l'initiation, sa vibration ne se synchronise ni avec celle d'un groupe, ni avec celle d'un autre groupe. Selon la loi, il est seul, mais ce n'est que temporaire. Si le milieu est satisfaisant, ce n'est pas un bon signe ; c'est l'indice de stagnation dans le progrès spirituel. L'application de la loi cause tout d'abord une rupture. 3. La forme du dévot. Par ces mots, j'entends exprimer une idée abstraite. Chacun, quel que soit son degré d'évolution, a sa dévotion qui est sa raison de vivre et à laquelle – par ignorance, connaissance ou sagesse– il applique autant de la loi qu'il peut en saisir. Cette dévotion peut être purement physique, tournée vers le désir de la chair, la soif d'or ou de biens concrets. Le dévot emploie toute sa force à la recherche de la satisfaction de cette forme concrète et, ainsi, il apprend. Son but peutêtre purement émotif : amour pour sa femme, son enfant, sa famille, ou orgueil de race, ou désir d'être aimé. Il y voue toute son énergie et se sert du corps physique pour satisfaire au désir du corps astral. La forme de la dévotion peut être supérieure : amour de l'art, de la science, de la philosophie, de la religion. Il y consacre son énergie physique, astrale et mentale, mais la forme demeure celle de la dévotion. Toujours la vibration s'élève vers le but, l'atteint, le dépasse, puis se désintègre. La douleur accompagne toute destruction de la forme et tout changement de ton de la vibration. Pendant des milliers d'années, de nombreuses vies se succèdent avec des vibrations inférieures. Au fur et à mesure de l'évolution, le développement devient plus rapide, l'intensité des vibrations change de vie en vie, tandis que, dans les premiers stades, le ton des vibrations pouvait rester le même pendant plusieurs vies. Le Sentier de probation de l'homme qui avance est couvert de formes brisées ; il passe par des cycles de durée toujours plus brève ; le ton change plusieurs fois dans une seule vie et l'intensité de vibration augmente. C'est pourquoi la vie de tous les aspirants, s'ils progressent selon la rapidité voulue, est en constant mouvement ; elle change et varie constamment, se construit et se détruit ; des plans sont échafaudés qui ensuite s'effondrent. C'est une vie de souffrance incessante, de heurts avec le milieu, d'amitiés qui se nouent et se dénouent, de transformations continues et, par conséquent, de souffrance. Les idéals sont transcendés afin d'être des stations sur le chemin d'idéals plus grands ; les visions perçues sont remplacées par d'autres, les rêves conçus se réalisent pour être abandonnés ; les amis sont aimés puis laissés en arrière sur le sentier où ils suivent lentement et avec effort les pas de l'aspirant qui avance avec un rythme rapide. Pendant ce temps, la quatrième forme se construit. 4. La forme du corps causal. C'est le véhicule de la conscience supérieure, le temple de Dieu en l'homme, temple d'une beauté si rare et d'une telle stabilité, qu'au moment de la destruction de ce chefd'oeuvre de beaucoup de vies, la coupe à vider est vraiment amère et l'unité de conscience est désolée. Dès lors, conscient seulement de l'Esprit divin inné, de la Vérité de Dieu, réalisant jusqu'au fond de sonêtre la nature éphémère de la forme et de toutes les formes, seul dans le tourbillon des rites initiatiques, privé de tout appui (ami, Maître, doctrine, milieu) l'initié peut s'écrier : "Je suis Celui qui suis et rien d'autre n'est". Il peut alors (au figuré) mettre sa main dans celle de son Père qui est dans les cieux et, de l'autre main, bénir le monde des hommes, car seules les mains qui ont laissé tomber tout ce qu'il y a dans les trois mondes sont libres de donner une ultime bénédiction à l'humanité qui souffre. Alors, l'initié se construit une forme à sa convenance, une forme nouvelle, non plus sujette à la destruction, mais adéquate à ses besoins, qu'il peut utiliser ou mettre de côté selon les circonstances.
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